La poésie n’est vraiment pas mon moyen d’expression favori. Le plus souvent, je n’arrive pas à aligner deux vers correctement : soit les rimes ne viennent pas, soit les pieds ne sont pas respectés… Bref, c’est généralement très mauvais. Je ne cherche pas spécialement à y arriver : je préfère très nettement écrire des nouvelles ou des romans.

Mais un matin d’août 2011, alors que j’étais en vacances à Aigues Mortes, je me suis réveillé avec ce curieux poème en tête. Tiré de mes songes par ces rimes, je me suis empressé de les jeter sur un bout de papier afin de ne pas les oublier.

 Je ne suis pas totalement satisfait du résultat, mais c’est un poème qui m’a été inspiré par une amie qui habitait Aigues Vives à cette époque et qui était enceinte de son premier enfant, une petite fille. Cette amie est mon amie la plus chère… C'est un peu comme si elle faisait partie de ma famille. Alors je lui dédie ici ce poème... "son poème" :

ELLE ÉTAIT UNE FOIS…

Elle était une enfant rouquine,
Très mignonne et plutôt coquine,
Dont les rires montaient jusqu’aux cieux,
Réveiller les anges paresseux.

Elle courait comme l’eau vive,
En criant sa joie de vivre,
Et poursuivait les papillons,
En inventant ses propres chansons.

Elle avait dans son univers
Des princesses et des lutins verts,
Des fées volant dans des jardins
Au milieu de temples indiens.

Plus tard, elle a imaginé,
Un prince sur son fier destrier,
Pour elle, se battre en tournoi,
Puis l’emmener au fond des bois.

Las ! Le temps est passé trop vite !
Adulte, est devenue la petite.
Et ses rêves, peu à peu, se sont
Envolés comme ses belles chansons.

Aujourd’hui elle est une femme,
Assise la main posée, au calme,
Sur son ventre où attend de naitre
La petite fille qu’elle rêve d’être.